Monsieur Peu, je ne peux pas vous laisser dire que rien n'a été fait après la suppression de France Ô puisqu'il y a eu la signature du pacte pour la visibilité des outre-mer, dont Mme la ministre de la culture a confirmé l'importance en audition. La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a dit elle-même que grâce à ce pacte les documentaires sur les outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux et d'aussi grande qualité.
Issu d'un travail commun avec la Fédération des entreprises des outre-mer (Fedom), cet amendement propose que les investissements en matière de transition énergétique réalisés dans le cadre de projets de construction ou de rénovation soient éligibles à l'aide fiscale, quel que soit le secteur d'activité. Les acteurs économiques ultramarins seraient ainsi incités à intégrer des équipements de transition énergétique dans leurs nouveaux programmes d'investissement ou de rénovation.
Je tiens, comme beaucoup d'entre nous, à rendre hommage à Mahsa Amini, décédée suite à son arrestation par la police des mœurs de la République islamique d'Iran pour un voile mal ajusté, ainsi qu'à toutes celles et ceux qui sont tombés depuis sous les coups et les balles des pasdarans. Depuis plus de deux mois, le peuple iranien, avec une bravoure qui ne peut que susciter notre respect, poursuit sa lutte inflexible pour ses droits fondamentaux au cri de « Femme, vie, liberté ! » Les Iraniennes et les Iraniens continuent quotidiennement de manifester pacifiquement et au péril de leur vie dans les rues, les universités et les lycées. Nous sommes ici pour ...
J'insiste sur l'importance de ces amendements : le rapport doit impérativement étudier l'incidence des fermes hydroliennes, en particulier sur les espèces migratrices, comme l'anguille. L'enjeu est essentiel pour la biodiversité.
Nous parlons d'un rapport. Barbara Pompili l'a rappelé hier après-midi : la protection du climat est inséparable de celle de la biodiversité. Nous demandons seulement que le rapport consacré à l'énergie hydrolienne fasse une place particulière à la protection des espèces. Ce sera peut-être l'objet d'un chapitre supplémentaire, mais l'effort n'est pas considérable, au regard de l'importance du sujet pour l'avenir de la planète.
Je vous ai souvent entendus critiquer des mesures, selon vous trop verticales et déconnectées des territoires. Aujourd'hui, vous proposez de rendre obligatoire une mesure qu'il est déjà possible d'appliquer. Imposer, contraindre, telle est votre méthode ! Pour ma part, je crois au dialogue, à la concertation, à la gouvernance au plus près des territoires et des citoyens.
Non, rendre obligatoire le port de l'uniforme n'est pas la solution magique. L'éducation nationale et ses personnels méritent mieux que cela.
Cette mesure figurait dans le programme de la candidate du Rassemblement nationale à la présidentielle. L'idée est de gommer non pas les inégalités mais les différences propres à chaque élève.
Que vous le vouliez ou non, l'école est un lieu de mixité, de mélange, de partage et d'enrichissement collectif. C'est un lieu de socialisation où chaque élève, dans sa diversité, apprend à se construire comme individu, mais aussi comme citoyen au sein d'une société. Sous couvert de lutte contre les inégalités et le harcèlement à l'école, le RN veut en réalité imposer une vision paternaliste autoritaire et oppressive de l'école, que nous ne soutiendrons jamais.
Lutter contre les inégalités scolaires, ce n'est pas les dissimuler sous une tenue commune, c'est mettre en œuvre des mesures de fond pertinentes pour attaquer les inégalités à la racine. C'est ce que cette majorité fait depuis cinq ans.
Vous supposez qu'un uniforme serait un moyen de lutter contre le harcèlement à l'école. En tant qu'enseignante, principale de collège et députée, j'ai hélas été confrontée à des situations de harcèlement ; jamais elles n'avaient de lien avec les vêtements que portaient les victimes !
Le code de l'éducation autorise les établissements scolaires à imposer une tenue, une obligation de mise dans les outre-mer.
Elle doit répondre à une préoccupation locale et s'inscrire dans un projet pédagogique porté par une communauté éducative.
Cet amendement de notre collègue Raphaël Gérard a pour objet de rappeler que les dispositions de l'article L. 1225-35 du code du travail ne prévoient pas explicitement que le conjoint du père de l'enfant peut bénéficier du congé paternité et d'accueil de l'enfant, contrairement à la conjointe de la mère. Cette discrimination fondée sur le sexe des parents est contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant. Par le passé, plusieurs couples d'hommes ont pu essuyer des refus de la part de la caisse d'assurance maladie, ce qui s'avère préjudiciable pour l'égalité des chances de tous les enfants. La majorité en est consciente : les 1 000 premiers jours sont ...
Nous prenons acte de votre proposition, et nous vous en remercions. Nous devons être associés au plan de lutte contre les discriminations, particulièrement contre les LGBTphobies. Nous retirons par conséquent l'amendement.
Nous préférons donc maintenir notre sous-amendement pour permettre le débat.
À l'appui de ces amendements, je rappelle que les fins de carrière des femmes sont véritablement un enjeu pour l'emploi des seniors. Les femmes sont aujourd'hui celles qui subissent le plus la précarité, que ce soit pendant leur période d'emploi ou pendant leur période de retraite. Elles partent plus tard, mais ont souvent des pensions moindres. L'objet de ces amendements est donc d'ajouter à l'index la notion de données genrées. Cela paraît essentiel au groupe Renaissance, et c'est pourquoi il les votera.
Nous le savons tous ici, nous accusons un certain retard en matière d'emploi des seniors. Il est temps de mettre un coup d'accélérateur pour y remédier. La création de l'index prévu dans cet article 2 est l'une des réponses apportées. Cependant, il n'est pas assez ambitieux de l'appliquer aux seules entreprises de plus de 300 salariés ; cela ne suffira pas à répondre aux nombreuses inquiétudes des Français. Nous inspirant de l'index de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,…
…nous proposons donc d'étendre l'obligation de publication des indicateurs relatifs à l'emploi des seniors aux entreprises de plus de cinquante salariés. Je précise que c'est une demande de la CFDT. Il s'agit de se donner les moyens de nos ambitions pour faire de l'emploi des seniors une réalité partout sur notre territoire et dans toutes nos entreprises. Non, nos seniors ne sont pas un poids pour nos entreprises ni pour notre société. Ils y ont toute leur place, de par leur expérience, leur implication et leur savoir-faire. Faisons en sorte que chaque entreprise de plus de cinquante salariés accompagne ses salariés dans leur fin de carrière. Un salarié senior ...
Merci pour votre réponse, monsieur le ministre. Nous sommes conscients que le dispositif proposé mérite d'être amélioré. Les signataires du sous-amendement n° 20599 estiment que l'incitation seule, liée à la publication de l'index seniors, ne suffira pas pour que toutes les entreprises, particulièrement les plus grandes, jouent le jeu en matière tant du maintien des seniors dans l'emploi que de leur embauche. Si l'amendement de M. Maillard était voté, il en ferait tomber d'autres, dont un amendement de Mme Dupont visant à rendre l'index seniors plus coercitif : il préconise de supprimer la réduction de 1,8 point du taux de cotisations d'allocations familiales ...
Permettez-moi d'excuser l'absence de ma collègue Stella Dupont, qui a rédigé cet amendement : elle est retenue pour des raisons personnelles dans sa circonscription. Chacun en conviendra, l'emploi des seniors est l'un des enjeux majeurs de la réforme. Or, lorsque les entreprises réduisent leurs effectifs, les seniors sont trop souvent les premiers à être mis de côté ; une fois exclus du marché de l'emploi, nombre d'entre eux peinent à y revenir, même s'ils sont relativement éloignés de l'âge légal de départ à la retraite. En effet, en France, il n'est pas facile de réintégrer le marché de l'emploi lorsqu'on a plus de 50 ans : avec un taux d'emploi des ...
Les mesures prévues à l'article 3, notamment, sont défendues par les partenaires sociaux et les syndicats : cet article est très consensuel et pourrait nous rassembler tous. Malheureusement, même celui-ci, vous allez nous empêcher de l'adopter !
Une fois de plus, cet amendement tend à imposer une taxe supplémentaire aux petites entreprises. Entre l'obstruction bruyante de La France insoumise et le silence complice du Rassemblement national, nous vivons un jour – une semaine – sans fin. Pourrions-nous, s'il vous plaît, avancer enfin dans le débat ? Il y a encore tant de sujets importants à examiner !
Merci, monsieur le rapporteur, de nous avoir éclairés au sujet du cadre légal de l'article. Nous voilà rassurés : nous retirons l'amendement.
Le présent amendement dû à Raphaël Gérard vise en effet, sans nier le caractère répréhensible des contenus visés, à supprimer les dispositions introduites en commission, afin de tenir compte de la jurisprudence du Conseil constitutionnel et de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) en matière d'application de la LCEN. Il est souvent compliqué de distinguer ce qui est licite de ce qui ne l'est pas ; or l'engagement de la responsabilité pénale d'un hébergeur pour un contenu dont le caractère illicite n'a rien d'évident peut avoir un effet dissuasif et restreindre la liberté d'expression sur internet. Pour cette raison, la jurisprudence évoquée ...
Avez-vous lu l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation, que votre amendement vise à compléter ? Il ne concerne pas la prévention en matière d'écrans : il s'agit d'hygiène alimentaire, beaucoup plus importante.
M. Philippe Fait a souligné que l'éducation des enfants à l'école maternelle prend déjà en considération de nombreux éléments : la propreté, l'hygiène alimentaire, l'exposition aux écrans. Nous avons décidé d'inscrire trente minutes quotidiennes d'activité physique à leur emploi du temps, pour que les enfants bougent régulièrement.
Si vous avez vraiment lu l'article du code de l'éducation auquel vous faites référence, vous n'avez rien compris à la prévention alimentaire destinée aux très jeunes enfants.
Je souhaite aborder une question qui m'est chère : la situation des directeurs d'école. Ces personnels, qui appartiennent au corps des enseignants, ont de grandes responsabilités. Nous ne pouvons nier leurs missions spécifiques. Je tiens à le dire une nouvelle fois : ce ne sont pas des enseignants comme les autres. Acteurs incontournables de notre système éducatif, ils méritent que leur fonction soit reconnue à part entière. C'est l'un des combats que je mène depuis 2017. Vous le savez, notre majorité a engagé des mesures de revalorisation financière de cette fonction, comme l'instauration, à la rentrée 2020, de l'indemnité exceptionnelle – à la suite, ...
Notre souveraineté spatiale est de plus en plus contestée et défiée par le développement de nouvelles solutions, qui peuvent représenter une menace pour nos infrastructures. Face à ces nouvelles menaces, la démocratisation sans précédent de l'accès aux technologies et l'innovation sont autant de défis que d'occasions à saisir pour les armées, directions et services. Les crédits accordés par la LPM à l'innovation doivent consolider notre supériorité technologique et garantir la maîtrise du nouveau champ de conflictualité que constitue l'espace. L'accélération de l'innovation passera par la mise au point de démonstrateurs ambitieux et l'exploration de ...
La loi du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales (LOS) a établi le cadre juridique indispensable aux activités et aux acteurs du domaine spatial, dont elle fixe notamment les modalités de la responsabilité. Cependant, étant donné le développement du secteur et la multiplication des opérateurs privés, il devient nécessaire de le réviser. L'article 28 du texte vise donc à adapter la LOS, en prévoyant entre autres dans son volet militaire un régime de réquisition des biens et services spatiaux et, dans son volet civil, l'élargissement du régime des autorisations de lancement et de maîtrise d'objets spatiaux aux constellations de satellites. Ces ...
Adapter le cadre juridique aux évolutions du secteur spatial, tel est l'objet de l'article 28, qui revêt une importance toute particulière pour les acteurs, tant institutionnels que privés, du domaine spatial. En 2008, la France avait fait le choix, fort, de se doter d'une loi spécifique relative aux opérations spatiales (LOS). À l'époque, l'astrophysicien et professeur Jacques Blamont rappelait la nécessité de construire un cadre juridique pour accompagner le développement des activités spatiales, en raison de la multiplication à venir des acteurs privés. Précurseur, la France a ainsi construit une réglementation ambitieuse et novatrice, définissant la ...
J'aimerais revenir, monsieur le ministre délégué, sur les arguments que vous avez avancés lorsque nous avons abordé l'alinéa 5 de l'article 4. Vous nous aviez dit être prêt à émettre des avis favorables sur des amendements apportant des précisions à l'alinéa 13, afin de nous rassurer. Il se trouve que ces amendements identiques, que mes collègues ont fort bien défendus, permettent de lever certains doutes.
Vous avez raison, madame la présidente : il faut savoir perdre quelques minutes pour pouvoir ensuite accélérer.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre argument selon lequel préserver est moins ambitieux que restaurer, mais je retire l'amendement – pour revenir à la charge un peu plus tard.
Il est vrai que je n'avais pas envisagé le rôle des parcs naturels ; nous continuerons à travailler sur ce sujet avec nos collègues ultramarins ici présents, dans le cadre de la délégation aux outre-mer. Je retire mon amendement, madame la présidente.
Mais, forte de cette expérience, j'estime – et, sur ce point, je rejoins le ministre et le rapporteur – que la place de votre amendement n'est pas forcément dans ce projet de loi, même si, encore une fois, sur le fond, vous avez raison d'être vigilante aux impacts du réchauffement climatique ou même – nos amis ultramarins sont toujours là – aux problématiques liées au risque de séisme ou d'éboulement.
Le défi de la transition écologique, que nous devons collectivement relever, nous impose de changer nos modèles de production en vue de combiner performance économique et performance environnementale. Notre pays a fait le choix de s'engager dans la voie de l'économie circulaire, grâce notamment à la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Je rappelle que l'économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production de déchets, en partageant, réutilisant, réparant, rénovant et recyclant les produits et les ...
Par cet amendement, je souhaite appeler votre attention sur le réemploi des résidus de production comme sous-produits, particulièrement sur le fait que cette pratique doit rester conforme aux normes européennes. Plusieurs de nos collègues, en commission spéciale comme à l'instant en séance, vous ont du reste déjà alertés. Dans sa communication au Conseil et au Parlement européen du 21 février 2007, la Commission européenne a établi les définitions suivantes : « Résidu de production : une matière obtenue de façon non délibérée dans le cadre d'un processus de production ; il peut s'agir de déchets ou non. Sous-produit : un résidu de production ne ...
La réhabilitation des friches est un impératif qui concerne toutes les circonscriptions, qu'elles soient situées dans un territoire rural ou dans un territoire urbanisé. À titre d'exemple, la commune de Montigny-lès-Cormeilles, dans le Val-d'Oise a bénéficié du fonds « friches » et pourra réaliser un projet de centre-ville réhabilité, piétonnisé et végétalisé. Je sais à quel point ces projets de réhabilitation seront décisifs pour nos territoires. La rénovation des friches se heurte toutefois à de nombreux obstacles qui doivent être levés pour faciliter les projets de réhabilitation : la lourdeur et l'empilement des procédures administratives, les ...
Je rappelle que la séance d'hier soir s'est achevée sur le rejet des amendements de suppression de l'article 7. Or cet article très important ne fait pas assez mention de la biodiversité, d'où le présent amendement, qui n'est pas de clarification ni même seulement rédactionnel, visant à faire figurer de manière explicite la préservation de la biodiversité dans les objectifs des plans, programmes et projets ayant une incidence sur l'environnement – ce qui n'est pas un simple artifice –, cela dès l'intitulé du chapitre III du titre VI du livre Ier du code de l'environnement. Nous souhaitons donc, à l'alinéa 2, substituer aux mots : « de la biodiversité ...
Quatre-vingts pour cent de la biodiversité française, plus de 500 nouvelles espèces découvertes chaque année, plus de 90 000 espèces indigènes, neuf nouvelles espèces sur dix découvertes en France : je pourrais citer tant de chiffres encore, s'il le fallait, pour prouver que nos territoires ultramarins abritent une biodiversité d'une richesse incomparable. En effet, les territoires d'outre-mer abritent sur leur sol et dans leurs eaux une faune et une flore au caractère exceptionnel. Il est de notre responsabilité de protéger l'ensemble des espèces animales et végétales recensées sur notre territoire, en particulier dans nos territoires d'outre-mer où la ...
Madame Dufour, je vous rejoins sur un point : des questions se posent au sujet de la montée des eaux – ma circonscription ne se situe pas sur le littoral, mais elle est traversée par des fleuves. En revanche, j'estime, contrairement à vous, que la disposition que vous proposez ne doit pas figurer dans la loi. Si je prends l'exemple de l'usine Seveso de ma circonscription, qui a connu pas moins de douze accidents majeurs au cours des cinq dernières années, dont le dernier est dû à l'impact d'une péniche, il a fallu que nous bataillions – c'est pourquoi, sur le fond, je vous rejoins – pour que les acteurs locaux et les collectivités territoriales puissent être ...
Proposé par mon collègue du Calvados Jérémie Patrier-Leitus, il vise à permettre aux acheteurs, dans le cadre de marchés publics, d'exclure de la procédure les entreprises qui n'atteignent pas un niveau de réemploi et de recyclage minimal, fixé par décret. Il est essentiel de promouvoir le recours à des matériaux recyclés et au réemploi, dans la mesure où l'utilisation de matières premières de recyclage plutôt que de matières vierges est un levier prioritaire pour limiter la surconsommation des ressources et l'impact environnemental de l'économie. À titre d'exemple, l'incorporation de matières recyclées dans les chaînes de valeur de l'industrie ...
Dans ce cas, vu le nombre d'amendements qui ont été présentés sur ces questions, il nous paraîtrait important, monsieur le ministre, qu'une telle liste, quand bien même elle ne serait pas exhaustive, soit dressée au moment de la rédaction des décrets. Je ne suis que cosignataire de l'amendement, mais je sais que M. François Cormier-Bouligeon ne verra pas d'inconvénient à ce que je le retire.
Cet amendement déposé à l'initiative de mon collègue François Cormier-Bouligeon vise à dresser une liste non exhaustive des facteurs qui pourraient être pris en compte dans le contrat d'engagement, afin que ce dernier soit élaboré en fonction des besoins des demandeurs d'emploi. On pourrait ainsi prendre en considération ce dont notre collègue Josso vient de parler, ainsi que la mobilité, le logement, la garde d'enfant, le fait d'être proche aidant ou encore l'engagement associatif.
Il vise à fixer un nouvel objectif à la mission, en l'assortissant d'un nouvel indicateur. L'objectif est d'accroître la mobilisation des investissements de l'Union européenne en France, grâce à des outils cofinancés par le plan France 2030 et l'Union européenne. Plusieurs outils ont déjà fait l'objet d'un cofinancement, parmi lesquels, le plus important, l'initiative Champions technologiques européens (ICTE), géré par le fonds exceptionnel d'investissement (FEI). Il apparaît nécessaire d'augmenter le nombre d'actions facilitant les cofinancements européens, sous la forme de mandats confiés au FEI, dès lors que des priorités similaires existent entre le ...
Permettez-moi simplement d'ajouter une remarque : la France compte parmi les premiers bénéficiaires de ces plans. Toutefois, en ce qui concerne l'accélération du développement des acteurs émergents du plan France 2030, elle ne me semble pas tirer tous les bénéfices de ces programmes européens, contrairement à d'autres pays, comme l'Allemagne. J'entends, monsieur le ministre délégué, que vous travaillez sur ces sujets. N'hésitez pas à nous y associer, avec notamment Paul Midy et Jean-Luc Fugit. Je retire mon amendement.
Il vise à encourager l'achat public auprès des acteurs émergents. Je mène actuellement une mission d'information de la commission des affaires économiques, relative à l'avenir de l'industrie spatiale européenne. Tous les acteurs économiques que nous avons auditionnés plébiscitent en effet, en complément des subventions et des interventions en fonds propres, la commande publique, qu'elle soit de produits, de services ou de démonstration de services innovants – une commande publique tout à fait nécessaire. Le plan France 2030 recourt déjà à la commande publique pour son volet spatial et des annonces ont été faites pour étendre ce moyen d'intervention à ...