Et les déserts médicaux ?
Pour quelle raison ?
Vous ne les avez pas gagnées non plus !
Il a raison !
Excellent !
Il faut arrêter d'indexer le prix de l'électricité sur celui du gaz ! C'est un scandale !
L'État stratège !
Oui ! Partout il manque des bras !
…mais aussi comme un socle du financement de nos systèmes solidaires collectifs : sans travail ni économie forte, pas de système de santé solide. Telle est la réalité. Pour les retraites, la logique est la même : l'enjeu est-il de faire travailler plus longtemps ceux qui bossent déjà ou de remettre au travail ceux qui ne bossent plus alors qu'ils le pourraient ? Je ne sais pas chez vous, mais dans ma circonscription, c'est une question que l'on me pose très souvent.
On n'en a pas besoin !
Je voudrais porter une parole un peu différente de celle du ministère du temps libre des années 1980 ou de l'éloge contemporain de la paresse. Partout on manque de bras : cet été, en pleine saison, des restaurateurs ont été contraints de fermer deux jours par semaine au lieu d'ouvrir sept jours sur sept ; dans le tourisme comme dans de multiples secteurs d'activité, les abandons de poste se multiplient. On manque de chauffeurs de bus, d'aides-soignants, d'aides à domicile, de couvreurs, de zingueurs, de mécaniciens, de carrossiers : la liste est longue ! Je ne connais pas une entreprise de ma circonscription qui ne cherche pas un collaborateur ou une collaboratrice.
Le plus souvent, elles proposent pourtant des salaires décents. La réalité, c'est que notre pays compte des milliers de personnes inactives alors qu'elles sont capables de travailler. Notre système d'assurance chômage est généreux et solidaire, et il doit le rester, car tout le monde peut perdre son emploi et mettre un genou à terre. En revanche, il doit davantage inciter au retour à l'emploi, grâce à l'augmentation de la différence entre les revenus du travail et ceux de la solidarité. Ensemble, valorisons le travail comme un vecteur d'émancipation de l'individu…
Il faut faire un peu les fourmis !
Il faut dégraisser les administrations centrales !
Ces superprofits, ces rentes de situation, ces captations de richesses sans valeur ajoutée doivent contribuer à la solidarité. Ces milliards d'euros nous seraient bien utiles pour, par exemple, prolonger la remise de taxe à la pompe dans toutes les stations-service de France au-delà du 1er janvier 2023.
Quelle bonne référence !
Vous avez un petit problème de confiance avec vos créanciers !
Avec l'exit tax et la taxation des superprofits, ça devrait passer !
Commencez par arrêter de créer des agences !
C'est de la provocation ou de la dérision ?
Êtes-vous pour la débureaucratisation de notre pays, ou pour la bureaucrature ?
Soixante milliards de dépenses supplémentaires hors crise : ça, c'est de la maîtrise !
Notre politique familiale a été abîmée avec constance depuis 2013, ce qui a conduit à la baisse de la natalité rappelée par Marc Le Fur. Or la natalité, qui fait la démographie, c'est l'avenir du pays. Nous vous invitons donc à adopter ces amendements, afin de renouer avec une politique familiale concrète et ambitieuse.
C'est une vraie question !
En proposant cette exonération d'impôt sur le revenu pour les praticiens hospitaliers qui s'installent dans les ZRR, je fais feu de tout bois pour apporter des réponses concrètes aux 6 millions de Français vivant dans des déserts médicaux. Je suis bien conscient toutefois que si les dispositifs d'incitation favorisaient vraiment l'installation des professionnels de santé, cela se saurait. Il nous faut aller plus loin, vers la régulation, et à ce titre, je remercie les députés de différents groupes qui ont adopté ce matin, en commission des finances, mon amendement sur le conventionnement sélectif.
J'espère qu'il sera adopté lors de la discussion du PLFSS en séance. La priorité est de décourager l'installation de médecins dans les zones surdotées car une chose est sûre : jamais les médecins n'ont été aussi mal répartis dans le territoire. Quand vous habitez à la montagne, dans une zone rurale ou dans certains quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), vous avez six fois plus de difficulté pour accéder à un médecin et vous soigner que lorsque vous habitez ailleurs dans notre pays – plusieurs études l'ont démontré. Nous avons la responsabilité collective d'apporter une réponse à ce problème, d'autant que la première préoccupation ...
Qu'est-ce que vous proposez, monsieur le rapporteur général ?
Mais c'est maintenant qu'il faut agir ! Maintenant, pas dans quelques années !
Non ! La première difficulté, c'est leur répartition ! Le problème du volume ne se pose pas de la même façon partout dans le territoire !
Proposez des solutions !
Trouvez-nous donc des praticiens hospitaliers qui s'installeront à Aubenas ! Et à Privas !
Quel manque de considération !
Le groupe Les Républicains votera contre la motion de rejet préalable déposée par la France insoumise, tout d'abord par souci de cohérence politique. On ne peut pas implorer le Gouvernement de ne pas utiliser le 49.3 au nom de la nécessité d'avoir un débat et, dans le même temps, déposer deux motions de rejet préalable conduisant à le retarder, voire à nous en priver.
Nous sommes dans l'opposition, mais nous sommes pour le débat et non pour la chienlit. Ensuite, nous nous opposerons à la motion de rejet préalable en raison de plusieurs désaccords de fond, notamment sur le soutien aux éleveurs, harcelés par des intégristes radicaux – nous assumons notre position. Plus largement, en ce qui concerne l'inflation et la remontée des taux d'intérêt, nous pensons que vos propositions font courir un risque considérable à notre pays du point de vue de la soutenabilité de la dette.
Pendant qu'en séance nous débattons du PLF, la pénurie continue dans les stations-service. C'est la croix et la bannière pour faire le plein partout en France, notamment en Ardèche. Il est tout aussi compliqué de trouver des pellets ou des granulés de bois dont le prix a été multiplié par trois. La filière électronucléaire, abandonnée depuis deux quinquennats, ne va guère mieux. Par conséquent, des foyers vivent dans la hantise de coupures d'électricité et de chauffage au cœur de l'hiver. Monsieur le ministre délégué chargé des comptes publics, au-delà des mots, en quoi ce texte répond-il aux préoccupations quotidiennes des Français comme à celles ...
C'est d'autant plus regrettable qu'au-delà d'économies réalistes et réalisables, nous pourrions travailler ensemble, sur tous les bancs, pour dégager de nouvelles recettes budgétaires qui ne ciblent pas toujours les mêmes : ceux qui travaillent, ceux qui investissent dans l'économie réelle et tirent la charrue. Je pense à la lutte contre l'évasion fiscale : la semaine dernière, la commission des finances a adopté mon amendement en faveur de plus de justice fiscale, visant à revenir au régime initial de l'exit tax, représentant potentiellement 800 millions d'euros de recettes budgétaires supplémentaires pour l'État. Et de l'exit tax à la contribution ...
Ces ressources nouvelles auraient pour vertu de ne pas être prises en compte dans le calcul de la dette et de figurer hors du périmètre du budget de l'État. Monsieur le ministre délégué, alors que la France emprunte 270 milliards d'euros sur les marchés, vous devez vous poser ces questions.
Deux fois le budget du ministère de la justice !
Attention à la charge de la dette : elle explose !
J'ajouterai seulement à l'argumentaire de mon collègue qu'il s'agit, en libérant des biens, de favoriser l'installation de jeunes exploitants. Vous n'ignorez pas quel défi générationnel la profession doit relever : un agriculteur sur deux a plus de 50 ans. De ces installations dépendent beaucoup d'emplois, mais aussi la souveraineté alimentaire de notre pays : il nous faut retrouver nos capacités de production.
J'invite donc mes collègues présents, sur tous les bancs, tous ceux qui ont rencontré les soignants sur le terrain, de joindre les actes à la parole et de voter cet amendement de reconnaissance et de remerciements chaleureux.
Il vise à étendre le régime d'exonération des propriétés forestières à tous les terrains fonciers non bâtis situés en zone naturelle par les documents d'urbanisme. Ceux-ci ne sont guère productifs et génèrent donc peu de revenus, alors qu'ils préservent des biotopes et des habitats naturels, rendant ainsi de grands services à la biodiversité.
À mon tour, je tiens à remercier les soignants qui se sont mobilisés lors de la campagne de vaccination, qu'il s'agisse des médecins – qui ont été cités –, mais aussi des infirmiers et des infirmières, particulièrement celles et ceux qui étaient à la retraite. Ces personnes sont venues nous voir, à l'époque, dans nos circonscriptions, pour nous demander ce geste : l'exonération des sommes perçues de l'impôt sur le revenu.
Monsieur le ministre délégué, vous évoquez des Jeux olympiques respectueux de l'environnement. Malgré l'heure tardive, je ne peux éluder une question. Je ne vous interrogerai pas sur le désastre écologique que constitue la Coupe du monde de football au Qatar, car la décision a été prise il y a plus de dix ans : vous n'étiez pas né – politiquement, du moins. En revanche, j'aimerais connaître la position du Gouvernement concernant l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2029 en Arabie Saoudite, en plein désert.