C'est une blague ?
Non lucratifs !
Quelles belles paroles !
Parlons-en, de l'école !
Ils vont finir par voter la censure !
Eh oui, les salaires !
Ce n'est pas pareil !
C'est la vérité !
Tout le monde n'aura pas la prime !
Lesquelles ?
Mais vous êtes contre !
Le travail, c'est les salaires !
Dans ma circonscription aussi !
Ce n'est pas grâce à vous !
Non !
Ce sont des CDD !
Et l'ISF – impôt de solidarité sur la fortune ? Par trois fois !
Les mensonges, ce n'est pas bien !
« La vérité, toute la vérité, rien que la vérité ! », n'est-ce pas ?
C'est normal !
Quand c'est flou, il y a un loup !
Mais parce qu'elles ne le peuvent plus !
Et maintenant, elles prennent en charge la santé, puisque l'État n'est pas capable de le faire !
Tout va bien !
J'étais hier avec ma collègue Rachel Keke aux côtés des salariés du groupe Louvre Hotels où nous avons rencontré essentiellement des femmes : des femmes de chambre qui, avec courage, luttent depuis cinquante-six jours en exigeant une augmentation de salaire ainsi que l'amélioration de leurs conditions de travail.
Le constat est clair : l'inflation grimpe mais pas les salaires au sein de ce groupe. À l'image de beaucoup d'autres, ces femmes ne parviennent plus à boucler les fins de mois. Nous ne cesserons de le répéter : les salaires doivent permettre à tout un chacun de vivre dignement. C'est la raison pour laquelle nous vous proposons, par cet amendement, de relever le montant du SMIC à 1 500 euros net, en priorité pour les salariés des entreprises d'entretien. Cette augmentation est une mesure d'urgence pour les salariés de ce secteur, notamment pour ces femmes de ménage sous-payées malgré la pénibilité de leur travail, qui subissent à outrance le temps partiel. Nous ...
Nous souhaitons des augmentations de salaire durables, qui ouvrent également des droits sociaux.
Donc avis favorable ?
Ne parlez pas de démocratie !
On n'est pas aidés…
À l'heure où les 2 600 emplois de Camaïeu sont supprimés dans l'indifférence totale du Gouvernement, j'ai une pensée émue pour ces salariés, majoritairement des femmes, qui se retrouvent sans travail.
Vous avez lu le texte ?
Il faut travailler !
C'est aussi pour elles que je suis debout devant vous. Par ce texte, le Gouvernement organise la répression des demandeurs d'emploi pour justifier un système socio-économique injuste. Au nom du plein emploi, l'exécutif mène une chasse aux chômeurs. En même temps, les profiteurs de la crise coulent des jours heureux. Le Gouvernement souhaite entériner la dernière réforme de l'assurance chômage malgré ses effets dévastateurs : une baisse d'indemnisation de 17 % pour 1,15 million de personnes, une perte de plus de 40 % pour 400 000 personnes, et 500 000 ouvertures de droits retardées.
Ce projet de loi porte un énième coup de couteau à notre contrat social. Le Gouvernement avoue lui-même que la précédente réforme n'a pas pu produire tous ses effets. Pourtant, son impact sur la vie des gens est visible, brutal et bien réel, preuve que la réforme est menée dans un déni de réalité, à rebours des considérations sociales.
Les chômeurs sont pointés du doigt, stigmatisés, érigés en boucs émissaires. Pourtant, plus de six chômeurs sur dix ne sont pas indemnisés, et 40 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Au fil des réformes, le constat reste le même : la politique de l'exécutif est injuste ; comme toujours, il est fort avec les plus faibles et faible avec les plus forts. Cette réforme ne se donne pas pour objectif le plein emploi, mais de faire en sorte que les chômeurs acceptent des offres sans se poser de questions sur les rémunérations et les conditions de travail. Pour rappel, on compte environ une offre pour dix-sept demandeurs d'emploi. Bien loin d'un certain ...
Le Gouvernement dit agir au nom de l'urgence et outrepasse la négociation avec les partenaires sociaux. La gestion paritaire de l'assurance chômage est bafouée ; c'est un pas de plus vers l'étatisation du régime. Ce que souhaite obtenir le Gouvernement du Parlement n'est ni plus ni moins qu'un blanc-seing. Le pouvoir législatif est nié, le dialogue social piétiné. Ce projet de loi est un passage en force. Le groupe La France insoumise luttera contre la baisse des allocations, contre les non-recours, pour l'ouverture des droits à l'indemnisation dès le premier jour. Nous lutterons pour une assurance chômage juste et progressive, pour rendre les emplois plus dignes ...
Il faudrait qu'elles commencent par mieux les payer !
Pourquoi ? Posez-vous la question !
Elle a raison !
Très bien !
On leur dit : revenez demain !
Vous allez voir ce qui va se passer le 1er décembre !